Après cette année difficile, avons-nous encore le droit de rester dans la joie et l’Espérance ?
Pour répondre à cette question délicate, Charles Péguy avait comparé l’Espérance chrétienne à « une petite fille de rien du tout qui était venue au monde le jour de Noël » tandis que Wilfred Monod affirmait que « l’Espérance était comme un câble qui reliait le navire en détresse au phare sauveur. »
La veille d’être exécuté par les nazis, le 9 avril 1945, dans le camp de concentration de Flossenburg, Dietrich Bonhoeffer fit parvenir à l’un de ses amis anglais, Georges Bell, un billet sur lequel était écrit le message suivant : « la victoire est certaine. »
En réalité, nous dit le pape François, « la seule responsabilité qui nous incombe directement est d’ «accueillir le don» qui nous est fait le jour de Noël. (…) posons le regard sur l’Enfant Jésus et laissons-nous envelopper de sa tendresse. Nous n’aurons plus d’excuses pour ne pas nous laisser aimer par Lui : ce qui va mal dans l’Église, ce qui dans l’Église ne fonctionne pas, ce qui dans le monde ne va pas, ne sera plus une justification. Cela passera au second plan, parce que devant l’amour fou de Jésus, il n’y a plus d’excuses».
Pour terminer, il y aura toujours une « victoire certaine » pour celui qui accueille ou accueillera le Prince de la Paix : Jésus !
Joyeux Noël à tous !